[. Calvin Owen .] {E.C}

Identity Card

Nom : Owen
Prénom : Calvin
Age : 19 ans
Date et Lieu de Naissance : 14 février 1989, à Paris, France.
Groupe : Européens

Personality

Caractère :

Calvin possède un caractère assez complexe, très souvent paradoxal. Son tempérament lunatique peut le faire passer des rires aux larmes ; enfin, sans aller jusqu’aux larmes, une profonde mélancolie s’empare de lui sans crier gare, et il est très difficile de l’en faire sortir ! Il se renferme alors sur lui-même comme une huître, et ne daigne pas desserrer les dents, sinon pour lancer une réplique cinglante et d’une ironie mordante si on a le malheur de tenter de l’en faire sortir. Il faut alors le laisser tranquille, et dans un quart d’heure de calme et de réflexion, Môsieur daignera enfin sortir de sa solitude boudeuse et rageuse, et se montra comme il devrait être en temps normal, soit souriant et aimable.

En amitié comme en amour, il est extraordinairement attentionné, et toujours à l’écoute de ses amis s’ils se sentent déprimés, ou tout simplement d’une joie expansive. Il est le confident rêvé, grâce à sa sensibilité à fleur de peau et la certitude qu’il n’ira pas raconter les secrets qu’on vient de lui confier sur tous les toits. Calvin est quelqu’un de confiance, et sur qui on peut compter : son abnégation le pousse à faire passer la vie des autres – du moins, ceux qui lui tiennent à cœur – avant la sienne propre. Il est capable de tout pour ses proches, à leur décrocher la lune si on le lui demandait, et à commettre les pires horreurs s’ils étaient menacés de quelque danger. Il n’est donc pas rare que quotidiennement, il sèche un ou deux cours pour passer un peu de temps avec son meilleur ami si celui-ci est un peu morose, ou bien si la jolie brunette qu’il a croisé en larmes au détours d’un couloir lui a brisé le cœur, et qu’il s’en est allé la réconforter. Un saint-bernard, ce bon vieux Calvin ! Les poils et la bave en moins, en plus… Mais il faut oser et savoir approcher le séduisant français, d’apparence si froide, si inacessible, à la limite de l’arrogance. Ce qui n'est cependant pas totalement faux... Au point de vue professionnel, aucune expression ne vient filtrer à travers son masque d'impassiblité glacée, et qui fond surtout en présence de filles dont il pressent qu'elles en valent réellement la peine.

On chahute le jeune Calvin en disant que la passion le tuera ; c’est probablement vrai. En effet, quand quelque chose l’intéresse, il ne parvient plus à s’arrêter. C’est un boulimique de travail dans ses études, un petit ami ultra romantique et aimant, et un amant fougueux et ardent. (Eh oui, Calvin fait tout de même la part des choses entre une simple histoire de coucherie d’un soir, et une fille qui lui fera perdre la tête durant des semaines). Lorsqu’il est atteint parce qu’il appelle une de ses « lubies » irrésistibles, Calvin ne dort plus, perd tout appétit, et il carbure à la nicotine, à la caféine et à l’alcool. Cette facette instable ne fait pas de lui un psychopathe pour autant, il ne risque certainement pas de sauter sur un passant dans la rue et d’essayer de le poignarder avec son stylo Bic. Les seules fois où le ténébreux jeune homme peut se montrer agressif, voire même violent, ce sont lors de ses crises de jalousie, car il est horriblement possessif. Il se montre au tout début cassant, froid et méprisant, puis dévie ensuite brusquement dans une crise de fureur qu’il ne maîtrise plus, et qui s’achève très souvent par une crise d’angoisse, car Calvin est un nerveux incurable, ce qui explique son addiction à la cigarette, qui est une plaie menaçante pour son avenir.

Qualités : Incorrigible charmeur :star: Passionné, jusqu'à l'exaltation :star: Sensible

Défauts : Trop Indécis :star: Parfois irréfléchi :star: Ironique, provoque jusqu'à blesser

Aime :

Le péché mignon de Calvin est la crème glacée et le chocolat suisse. Le grand avantage, chez le jeune homme, est qu’il a beau en manger des pots et des pots et d’innombrables tablettes, il ne prend pas un gramme, et sa silhouette longiligne reste d’une minceur extrême, presque maigre. Il aime tous les parfums, et seul ou à plusieurs, il adore aller en ville juste pour se payer sa petite glace quotidienne – ce qui lui a valu, de la part de ses amis parisiens, le sympathique petit surnom de « pépé », à cause de sa promenade de la journée et ses petites habitudes réglées comme du papier à musique.
Le jeune homme aime la littérature française, et s’y plonge très souvent. Son goût pour la lecture a traversé les années, et il ressort avec plaisir un livre de poche de son sac lorsqu’il a attendre quelqu’un ou un cours. Comme quoi, ce n’est pas parce qu’on est beau, qu’on est forcément stupides… Dans son enfance et son adolescence, il a également suivi des cours de dessin, de piano et de… danse classique. Pourtant, Calvin peut se vanter qu’en collants et en justaucorps noirs moulant le moindre recoin de son corps, il est loin d’être ridicule. Cela lui a appris à se déplacer avec grâce et à garder un port de tête harmonieux, ainsi que de se forger des jambes fuselées. Sans être un virtuose, Calvin joue admirablement bien quelques mélodies de Beethoven, de Chopin ou de Debussy, et ses mains habiles et fines savent aussi bien papillonner sur le clavier d’un piano, que sur la peau de pêche d’une femme.
Calvin adore les joutes oratoires, surtout si celles-ci sont engagées avec la gente féminine. Il aime jouer de son esprit ironique, sa hargne et son charme.

Aime pas :

La hantise de Calvin est son éternelle addiction au tabac, au café et à l’alcool. Une bouffée de stress qui, si elle n’est pas étouffée deviendra une inévitable crise d’angoisse ? Le jeune homme sort aussitôt son paquet de cigarettes, et en grille une pour se détendre. Le grand nerveux boit café sur café, ce qui ne fait bien évidemment qu’accroître son agitation, mais a cependant l’avantage de le tenir sévèrement éveillé. Et l’alcool, consommé sans grande modération lors de fêtes endiablées, durant lesquelles se passent des choses dont il ne se souvient absolument pas le lendemain, et qui lui laisse une gueule de bois d’enfer, parce que Monsieur a du mal à supporter les trois cocktails à la vodka qu’il a siroté la veille. Il est conscient qu’il se ruine la santé, alors que pourtant, si son physique n’est pas tout pour lui, il compte bien faire de son corps son travail.
Sinon, le jeune français déteste attendre, mais malheureusement, les embouteillages londoniens sont les mêmes qu’à Paris. Entrer dans une file d’attente dans un magasin lui donne plutôt l’envie de déposer tous ses achats, et de repartir les bras vides, mais sans une épouvantable migraine.
Il ne peut plus voir son père, homme constamment obnubilé par son travail et qui ne témoigne de l'attention à son fils seulement lorsque celui-ci lui sert de modèle pour son entreprise. Calvin a d'ailleurs quitté la France en partie à cause de lui, qui ne pouvait concevoir que son fils aille se pavaner sous les projecteurs et les flash photos.
Calvin hait les préjugés, spécialement s’ils sont dirigés vers sa petite personne.
Une autre petite chose, qu'il trouve ridicule, est son accent français. Même si on lui assure avec des roucoulements dans la voix - féminine, Calvin ne fréquente que très peu d'hommes - que si si, c'est super mignon, le français en a un petit peu assez, de son fichu accent qui écorche de façon si charmante ses mots.

Appearance

Physique :

Etrangement, dans la famille Owen, tous ses membres sont pourvus du même genre de physique, ou presque. Tous sont dotés du même regard vert d’eau, du teint très pâle et des grains de beauté qui parsèment leur peau fragile et fine, de la silhouette longue et mince et des cheveux sombres. Calvin a donc hérité de tous ces attributs, et cela a donné un résultat plutôt réussi, n’est-ce pas ? Pourquoi donc les filles se retourneraient-elles sur son passage, si ce n’était pas le cas ? A moins qu’il ne soit d’une laideur fascinante, ce qui n’est guère concevable… A moins que le monde ne soit qu’une immense fosse emplie d’une fange d’hypocrisie ; mais Calvin s’efforce de ne pas y songer, sans quoi il broierait du noir à longueur de journée.

En effet, si le beau français n’est pas d’une beauté qui pourrait plaire à tout le monde, on doit bien reconnaître qu’il est séduisant, extrêmement charmant. Son visage est allongé, et comme coupé dans un bloc de granit à grand coup de canif : les pommettes sont hautes, les joues presque émaciées. Mais d’adorables petites fossettes viennent adoucir ce visage diaphane, qui peut paraître extrêmement froid, voire glacial au premier abord. Son expression naturelle est flegmatique, rêveuse et maîtresse de soi, et les gens ont très souvent l’impression d’avoir affaire à un de ces hommes aux airs inaccessibles, qui méprisent les autres avec superbe et savent pertinemment qu’ils sont admirés d’autrui. Ce n’est pourtant pas là le portrait véritable de Calvin, qui est une perle si on prend seulement le temps de le connaître… Encore une fois, le juger sur de simples apparences serait trompeur !

De grands yeux clairs en amande éclairent son visage pâle, dont la couleur change constamment. Elle oscille entre une franche teinte azurée et un vert pâle qu’il n’aime pas trop, et juge morne. Son regard est magnétique, fixe, bien qu’on ait l’impression qu’il papillonne ça et là, se pose quelques instants sur une personne, la jauge silencieusement et sans l’air de rien avant de se poser sur une autre… Rien n’échappe à son regard d’aigle, le moindre petit geste, regard, est décrypté, analysé, et souvent à tort d’ailleurs. Il devrait d’ailleurs se méfier de ses jugements hâtifs, qui le poussent à imaginer ce qu’il n’y a pas…

Sa grande taille, qui culmine à près d’un mètre quatre-vingt-dix, ne le complexe pas, et on n’a pas du tout l’impression qu’il ne sache pas quoi faire de sa silhouette longiligne, comme beaucoup de gens de grande taille. Mais Calvin déteste ses genoux cagneux et osseux, témoin de sa croissance extraordinairement rapide, et qui s’est brusquement mise en branle à ses seize ans, Dieu merci ! Il désespérait de ne jamais rester à son petit mètre soixante-cinq… Dans son visage, il déteste également son nez, qui le fait crisser des dents à chaque fois qu’il se voit dans un miroir ; Mr Owen le trouve trop long, et puis, n’est-ce pas disgracieux, cette petite bosse sur son profil droit, séquelle d’une chute en vélo lorsqu’il était enfant ? Heureusement, la beauté d’autrefois de son visage vient estomper cette stupide hantise, et il se trouve plutôt satisfait de lui-même, ce pourquoi le ténébreux jeune homme prend soin de lui. Il serait fort dommage de gâcher cette noble figure, qui fait dans le présent se pâmer les filles, et qui à l’avenir lui permettra de vivre, voire, espère-t-il, d’atteindre les sommets !

Style vestimentaire :

Que ce soit dans la vie quotidienne ou pour les grandes occasions, Calvin ne tolère pas le moindre laisser-aller. Tout dans sa tenue est calculé : le bouton ouvert de la manche de sa chemise impeccablement repassée, la petite mèche un peu trop longue sur son front pâle et lisse, le vieux jean délavé, mais loin de paraître sale et trop usé… Il demeure assez classique, et pour aller en cours, le plus confortable est un bon vieux jean ou pantalon en toile de couleur foncée, et un t-shirt ou une chemise. Sinon, pour une soirée, le grand ténébreux choisira un jean noir qui mettra en valeur ses grandes jambes minces et élancées, et le pull en laine fine et foncée, qui moulera subtilement son buste légèrement musclé et tout aussi mince. Son élégance naturelle lui confère une classe certaine, et il perfectionnera sa démarche durant les nombreux cours dispensés à Londres.

Passion

Passion :

Principalement le mannequina ; en guise de passions dites secondaires, il dessine un peu, lit beaucoup et apprécie de jouer au piano ses mélodies préférées de ses compositeurs fétiches, comme Beethoven ou Debussy. Il a entamé la formation de danse à l’Opéra de Paris, mais a abandonné la prestigieuse Académie pour se concentrer uniquement à son rêve, devenir modèle professionnel, et en vivre. Il n’empêche qu’il aimerait enfiler de nouveau ses chaussons, et danser à nouveau.

Motivations :

Ses motivations ? Elles tiennent en trois mots : gloire, reconnaissance et postérité. Que lui importe l’argent, lui qui est héritier d’une des plus grosses fortunes parisiennes ! Il ne veut plus être Calvin Owen, le fils de Silver Owen, styliste de renommée nationale, mais un Calvin Owen à part entière. Un rien de narcissisme le poussa à vouloir toujours être reconnu par les gens, et il pense à raison qu’exploiter sa beauté est le meilleur moyen de parvenir à cette fin. Et puis, qui n’a jamais rêvé de devenir un de ces êtres inaccessibles, dont le visage est masqué par une expression sibylline et impénétrable… Les quelques photos de mode qu'il a déjà faites et les spectacles qu'il a assuré sur une véritable scène de danse classique l'a émancipé très tôt, et il est habitué au regard des gens sur lui, et dont il s'enivre.
Calvin a tout pour réussir, il le sait, et en jouera forcément ; la difficulté sera de durer, mais on en a confiance en le perfectionnisme maladif et en la classe internationale du jeune homme.

And You ?

Prénom : * //
Age : * //
Avatar : Gaspard Ulliel
Multi-Compte ? Non !
Comment as-tu connu London For Six ? Par un partenariat.
Comment trouves-tu le design ? Vraiment sympa, surtout l'image d'accueil, qui met tout de suite le visiteur dans l'ambiance !
Présence : 3/7
Niveau RP : Hey ! Ce n'est certes pas à moi d'en juger !
Code : I Love London !

Tout champ suivit d'un * est facultatif.

Te voila Calvin
Je me repete, mais j'espere vraiment que tu te plairas ici

Meme pas un petit nom =(
Décue que je suis ^^'

Merci pour le design Meme si je le trouve trop simple à mon gout x'D

Bon courage pour ta fiche

C'est vrai que j'adore le mystère
C'est tellement exitant exactement =P

D'habitude l'acceuil est hyper chaleureux et tout le monde vient mettre son grain de sel dans les presentations ! Mais je ne sais pas ce qu'il font mes petits membres chéri aujourd'hui ^^ Rahh qu'ils me decoivent eux aussi xD Mais je suis sûre qu'il vont venir plus tard =D

Des liens avec des personnes, cela depant vraiment avec qui =S
Vu que tout le monde vient des quatres coins du globe, cela peut etre dure. Mais plusieurs d'entre nous viennent de Paris Tu regarde les pv et les personnes qui sont prisse et d'ou il venne Mais je pense aussi à John qui lui vient de je sais plus où d'ailleurs, mais qui a vecu à Paris quelque année.
Mais il y en a d'autre Tu peux meme imaginer avoir rencontré des gens lors de voyage, etc .
Si tu veux, j'ai créé il y a quelque jours une partie pour créer des scenarios, ou meme des relations par exemple. Tu poste la bas et tu demande qui est interresé =D C'est en dessous du flood, 'You & Your Rp', 'Story's Flood'

Je trouve aussi que c'est mieux avec des relations =)
C'est tellement plus agreable, mais le contexte n'est pas très approprié pour sa malheureusement =S
Mais sa peut donc marcher

Bienvenuue Monsieur mystère :face:

Et bonne chance pour la fin de ta fiche ^^

Bienvenue Bon courage pour ta fiche, et si tu veux des liens tu peux en avoir con migo (je suis sensée voyager beaucoup donc on aurait pu se rencontrer à Paris )

Ne vous battez pas pour le Beau Calvin s'il vous plait mesdemoiselles ^^'
Je suiis sûre qu'on va pouvoir en casser plusieurs =P

bienvenue mister (quoi de plus normal que de parler en anglais à un français ?!) !!
on rigole bien ici et quand tu verra un gars qui parle tout seul sur le chat, tu pourra me regarder en rigolant comme le font tout ces abandonneurs qui me regardent parler tout seul !! mdrr fait pas gaffe
eclate toi bien !!

Oupss j'ai eu un beugue! Désolée!!

Merci Mademoiselle Alec
D'accord d'accord, Robin :lol:

Voici l'histoire, dont la longueur dépassait le message :

Story

Il y a dix-neuf ans, les Owen n’étaient qu’un couple de stylistes débutants, mais dont le genre plutôt novateur commençait à détonner sérieusement. Silver Owen était un immigré anglo-écossais, et qui venait d’épouser une jeune fille de bonne famille du nom de Christine Saint-Béryl, séduite par son charme exotique d’Outre-Manche, tout autant que par la perspective de provoquer ses parents afin de leur montrer que leur petite fille sage, justement ne l’était plus. A dix-sept ans, l’adolescente était pareille à toutes les autres : intimement convaincue qu’elle est grande, responsable, mature, enfin, ça va merci, plus besoin d’être chaperonnée du matin au soir. Les grands-parents Saint-Béryl, très vieille France, ont refusé avec véhémence l’idée d’un avortement, mais enragèrent de voir leur fille épouser un vulgaire prolétaire, étranger qui plus est.

Le 14 février 1989, naquit donc ce rejeton à la fois tant espéré et appréhendé. Ce fut un petit garçon qui, si sa mère avait été fidèle aux traditions, l’aurait doté d’un prénom typiquement français et pompeux. Mais point de Philibert ou d’Alphonse Owen- Saint-Béryl ! Ce fut Calvin, comme son grand-père paternel, car on estima que c’était là, en plus d’être un prénom souvenir, une marque de goût, car l’anglais était et est toujours – hélas ! – considéré comme une langue très en vogue, pourvue d’une certaine… classe ? Comme on put s’y attendre, ce petit garçon brun aux grands yeux bleus s’attira tout de suite la tendresse de sa famille maternelle, plutôt que ses foudres. En effet, qu’avait-il fait, ce pauvre enfant ? Il n’était responsable en aucun cas des fautes de leurs parents, ces deux vauriens qui s’échinaient à la tâche dans leur petite boutique minable dans le centre historique de Paris.

Sauf que l’imagination, la facilité du père de Calvin à s’adapter aux tendances devinrent de véritables armes, que les Owen aiguisèrent jusqu’à avoir une influence considérable sur le marché de la mode à Paris. Le crédit de la vieille famille Saint-Béryl, des aristocrates de pure souche française comme on n’en fait plus, ajoutait involontairement à leur succès. Depuis une dizaine d’années, l’entreprise de stylisme est devenue à Paris incontournable, et les jeunes gens de bonne famille s’arrachent les vêtements coûteux et d’extrême bon goût soulignés d’un succint mais percutant « Owen » en lettres noires, argentées et dorées. Les trois boutiques qui appartiennent aux Owen sont situées dans les quartiers les plus chics, et ne désemplissent pas : c’est l’entreprise de mode dont tous les fashionistas parlent, et que tout le monde connaît au moins de nom.

Les filles, surtout, car le père de Calvin a eu l’excellente idée d’ajouter un nouvel ingrédient dans sa recette du succès : son propre fils. En effet, à douze ans, alors que l’adolescent timide et entièrement axé sur le travail scolaire ne pensait qu’à se plonger dans les livres tant chéris de la riche bibliothèque de ses grands-parents, Silver Owen choisit de lancer son fils unique dans l’univers de la mode, en le prenant comme mannequin pour sa nouvelle collection pré-ado. D’abord réticent, bien trop effarouché à l’idée de poser ainsi devant un père qui le terrorise par son implacabilité et son apparente absence de tendresse paternelle, Calvin se surpris à se trouver follement exalté devant tous ces flash crépitants, et qui mitraillaient littéralement l’adolescent, dont la beauté devait s’épanouir encore et encore. La collection fut un carton total, et ce fut ainsi, dans l’entreprise familiale, que Calvin Owen fit ses premiers pas dans le mannequina.

Le jeune homme y prit goût, et il se mit à côtoyer le milieu de la mode de très près, assistant, entre un cours de piano et le collège puis le lycée, à des défilés, rencontrant des stylistes et des mannequins plus ou moins réputés. Il fit d’ailleurs la rencontre d’une jeune mannequin américaine du nom de Julia Hampton, et pour qui il eut son premier béguin d’amour. Elle devait se faire photographier pour un prestigieux magazine parisien, et Calvin, qui l’accompagnait à ces rendez-vous, fut presque enrôlé de force. Ils se partagèrent alors la vedette, et les photos montrèrent leur complicité naissante, bien loin de la fausse gaieté des modèles. Mais il était alors encore trop timide pour avouer ses sentiments, et trop aveugle pour s’apercevoir si c’était réciproque. Ce ne fut donc qu’une amitié passagère, puisque la jolie jeune fille devait repartir quelques temps plus tard, et Calvin rompit finalement tout contact avec elle, geste lâche, mais qui épargnait à sa sensible de souffrir. Romantique comme il l’est, il aurait très probablement pu attendre la brunette toute sa vie.

Mais le monde est tellement vaste, et Calvin d’humeur tellement changeante… Les petites réceptions mondaines auxquelles il devait assister bien malgré lui et où on s’extasiait sur sa beauté d’autrefois, regorgeaient de femmes séduisantes et riches, qui plus est. Sélectionnant ses relations, Calvin privilégiait les gens dont il pressentait la sincérité, et son instinct le trompa peu : ceux qui le côtoyaient de trop près juste pour son nom, son argent et son physique de rêve furent écartés, mais il profita – honte à ce gentleman ! – de l’attirance de quelques jolies filles qui lui tournaient autour, et qui ne furent que des coups d’un soir. Une lassitude déprimante commençait à s’installer dans son existence, devenue une routine des plus mornes qui le rendait maussade, mais lui donnait un air flegmatique et hautain malgré lui qui lui assurèrent quelques contrats pour des catalogues et des magazines de mode populaires. Calvin se raccroche désespérément à ses cours à l'Ecole de Danse de l'Opéra, qu'il a intégré depuis quelques années déjà. Ses professeurs sont fiers de lui et lui assurent un brillant avenir, mais cela ne lui suffit plus, et une triple fracture de la cheville gauche enterrera définitivement ses rêves de gloire à l'Opéra, et qu'il quitta complètement brisé.

Calvin déambulait tristement dans les partys de ses grands-parents, extrêmement fiers de leur séduisant petit fils, qu’ils ne parvinrent pas à gâter, le jeune homme refusant d’accepter tout cadeau si celui-ci n’était pas mérité. Mais celui qu’ils lui servirent sur un plateau, un présent nommé Sophia Walker, Calvin, malgré tous ses efforts, ne put s’empêcher de l’accepter. Ils s’étaient rencontrés dans une fête réunissant un petit cercle – trente à quarante personnes – de jeunes venus des quatre coins du monde, et le beau parisien n’eut d’yeux que pour cette piquante londonienne. Ils avaient tous les dix-sept ans, et la communication fut plutôt difficile mais très comique, Calvin avec son anglais très hésitant, Sophia avec son français timide. Mais quelquefois, nul besoin de mots pour traduire ce que le cœur souhaite exprimer… Et il faut croire que le jeune homme sut exprimer son amour, puisque leur relation dura plus d’un an. La distance ne constituait pas au départ un problème, car Calvin sautait dans le ferry tous les week-ends, et les coups de téléphone et les e-mails allaient bon train. Mais bientôt, il douta de tout, de la sincérité de Sophia surtout, et son éternelle jalousie un rien paranoïaque vint faire son apparition dans leur couple, qui n’y résista pas. Leurs tendres dialogues devenaient des interrogatoires houleux, menés par Calvin, qui souffrait extrêmement de la situation dramatique dont il était lui-même le coupable. Le jeune homme pressentit à temps le caractère néfaste de leur relation, car fut un temps, il crut être devenu complètement fou. Il quitta donc sa belle londonienne, qui le hanta encore de longues semaines, qui furent les plus douloureuses de sa vie.

Le fantôme tant aimé de Sophia s’embarqua dans les bagages de Norah Hamphire, que rencontra Calvin quelques semaines plus tard. Elle était londonienne également, et le jeune homme se montra au départ d’une hostilité glaciale. Puis, sa réserve fondit, et il parvint à refaire surface grâce à la fraîcheur de Norah, qui lui apporta un peu de dépaysement dans son triste Paris. Ils entamèrent une relation amoureuse, qui se révéla être au bout de quelques jours un véritable échec : Calvin n’était pas parvenu à se détacher complètement de son ex petite amie, et il ne voulait pas, ne pouvait pas redémarrer une relation sérieuse maintenant. Il ne put l’expliquer à Norah, qui partit avant qu’il le pût, à son plus grand regret.

Le jeune homme se mit alors à rêver de son avenir, aiguisant son ambition comme un couteau ; oui, il voulait percer dans le milieu de la mode, mais en tant que modèle, et non pas derrière une boutique de vêtements ou assis devant un podium. Il voulait être pareil à ces mannequins qui semblent être si inaccessibles, tellement supérieurs au commun des mortels, suspendus entre ciel et terre. Sa vie familiale était catastrophique, son père trompait de façon éhontée sa mère avec les mannequins qu’il côtoyait de jour comme de nuit, sa mère était constamment déprimée et Calvin était accablé par la lassitude. De surcroît, son père s’était mis en tête l’étrange caprice de mettre son fils à la tête de l’entreprise familiale, plutôt que de former quelqu’un qui aurait réellement du talent en tant que styliste. Calvin avait l’allure d’un mannequin, et son imagination n’était excitée que lorsqu’il s’installait devant un piano. Et s’il bénéficiait d’un certain talent en dessin, dessiner des vêtements toute la journée ne l’enchantait guère. De son côté, son père persistait à penser que son fils unique lui succèderait quoiqu’il arrivât.

La détermination de chacun était telle, qu’après une violente altercation, Calvin prit un billet pour l’Angleterre, et débarqua sur l’île sur un coup de tête. Après avoir déambulé sur la plage de Brighton, le jeune homme entendit parler de Secret Talent’s, et mu par la curiosité, il s’inscrit au casting, qu’il passât avec succès, puisqu’il fut aussitôt accepté. Il s’embarqua alors pour Londres, et prit ses quartiers là-bas, impatient de faire ses premiers pas à la Secret Talent’s School. Et puis, comme le hasard fait tellement bien les choses, il est fort probable qu’au détour d’une rue, d’un couloir, Calvin Owen rencontrât quelques vieilles connaissances…

Bienvenu Calvin =)
Dis donc, tu t'es déchainé pour ton histoire! mais c'est super bien écrit ^^
En tout cas, Bienvenu parmis les tarés, les fous et autres emergumène hors du commun

Heeeey bienvenue =D
J'adore ta présentation
Par ici y a pas mal de tarés et certains à tendances psychopates, fais gaffe à toi ;D
Amuses-toi bien parmi nous héhéé x3

mdrr moi qui ai eu du mal à écrire mon histoire ^^!!


PS : la psycho c'est elle !! fais gaffe elle est dangereuse !!

Waw !
Franchement j'adore ta presentation
C'est parfait
Hate de voir les motivations pour ta passion
Et comme ça je pourrai te valider avec un imense honneur mon chèr Calvin

Perfect

Je te valide avec plus qu'un imense plaisir Car c'est vraiment Wawww'

Bon jeu parmis les fous =P
C'est très très contagieux en plus de sa ^^'